Une étude scientifique parue récemment dans la revue Molecular&Cellular Oncology rapporte qu’un composé phénolique antioxidant présent dans l’huile d’olive a la capacité de tuer sélectivement les cellules cancéreuses, tout en laissant intactes les cellules saines.
Ce composé connu sous le nom d’oléocanthal permettrait d’expliquer au moins en partie pourquoi les personnes qui adoptent le régime alimentaire méditerranéen ont environ 15% moins de risque d’être touchées par le cancer.
Dans ce régime, les végétaux (fruits, légumes, légumineuses et noix) sont très présents, mais on y trouve peu de protéines d’origine animale. On consomme beaucoup de fibres et peu de sucres simples. Les bons gras mono-insaturés et polyinsaturés oméga-3 sont très présents. L’huile d’olive est à la base de ce régime et plusieurs études ont démontré qu’elle joue un rôle important dans les bienfaits liés à ce mode d’alimentation.
Des études précédentes avaient déjà suggéré que l’oléocanthal provoquait la mort des cellules cancéreuses, mais on n’avait pas encore compris le mécanisme d’action. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs de l’Université Rutgers et du Hunter College de la City University of New York ont réalisé des tests in vitro sur des cellules cancéreuses et non cancéreuses du pancréas, du sein et de la prostate.
L’oléocanthal pénètre rapidement à l’intérieur des cellules et parvient à déstabiliser une structure interne appelée lysosome. Ces lysosomes sont en quelque sorte des petits sacs dans lesquels s’accumulent les déchets cellulaires, qui sont digérés par des enzymes très actives. En brisant la membrane protectrice, l’oléocanthal libère les enzymes voraces qui s’attaquent alors aux cellules cancéreuses. Les cellules non cancéreuses sont épargnées car leurs lysosomes sont moins fragiles. De plus l’action de l’oléocanthal est très puissante car certaines cellules cancéreuses sont détruites en un temps record, 30 minutes pour les plus rapides.
Pour profiter des bienfaits de l’oléocanthal, il faut choisir une huile d’olive vierge ou extra vierge, c’est-à-dire une huile pressée à froid, car de cette façon on préserve les polyphénols présents dans les olives de départ.
Si vous voulez savoir si votre huile préférée contient de l’oléocanthal, il y a une méthode simple et efficace. En fait, l’oléocanthal interagit avec un récepteur dans la gorge, ce qui provoque un léger picotement. Plus ça pique, plus la quantité d’oléocanthal est élevée et plus vous allez bénéficier de son action anticancéreuse.
Source
O. LeGendre, P A S Breslin & D A Foster. Oleocanthal rapidly and selectively induces cancer cell death via lysosomal membrane permeabilization (LMP). Molecular & Cellular Oncology. 2015
Bonjour, j’aimerais savoir si un de vos menus convient spécifiquement à une personne qui combat un cancer. Merci
Bonjour Anne,
Le meilleur choix serait notre « Plaisir en Santé » qui est un menu « prévention ».