Du 1er au 7 février, c’est la semaine de sensibilisation aux troubles alimentaires au Canada. Malgré le fait que les troubles alimentaires soient un sujet tabou, ils touchent près de 1 millions de Canadiens. NEDIC, le National Eating Disorder Information Center (Centre national d’information sur les troubles alimentaires), organise donc à chaque année cette semaine de sensibilisation pour mieux faire connaître les enjeux des personnes atteintes d’un trouble alimentaire dans l’espoir que les gens touchés puissent trouver de l’aide.
Bien que toutes ces maladies méritent chacune leur article, j’ai plutôt décidé de vous parler d’un trouble alimentaire moins connu, l’orthorexie.
Bien que l’orthorexie ne soit pas encore reconnue comme diagnostic dans le DSM-5 (Diagnosis and Statistical Manual of Mental Disorder – Manuel de diagnostic et statistiques des troubles mentaux), il demeure un problème de santé mentale important.
L’orthorexie, c’est une obsession de la nutrition santé. En fait, selon une revue de la littérature effectuée sur le sujet, l’orthorexie est définie comme une préoccupation obsessionnelle ou pathologique pour une alimentation saine avec des répercussions émotionnelles quand les règles d’alimentation imposées sont brisées. Ça peut même aller jusqu’à avoir des retombées sur la vie sociale de la personne qui en est atteinte.
Comme mentionné plus haut, l’orthorexie va plus loin que le désir de bien se nourrir. En effet, une personne atteinte d’orthorexie n’a plus aucun plaisir à manger, cuisiner ou planifier ses repas. Celle-ci souffrira d’anxiété et de stress important lorsque confrontée à un repas qui n’est pas considéré ‘santé’ selon ses propres règles.
Aussi, les règles d’alimentation saine auto-imposées par une personne souffrant d’orthorexie ne suivent habituellement pas les recommandations nationales, allant souvent vers une diète extrêmement restrictive. L’élimination de groupes complets d’aliments n’est pas rare, pouvant amener la personne dans des carences nutritionnelles.
Une équipe multidisciplinaire (nutritionniste, psychologue, psychiatre, médecin, etc.) est nécessaire dans le suivi d’une personne atteinte d’orthorexie, afin de réinstaurer des principes d’alimentation saine, tout en ne tombant pas dans les extrêmes.
Pour plus d’informations sur NEDIC, les troubles alimentaires ou pour obtenir de l’aide, je vous invite à consulter les sites suivants:
Laisser un commentaire