La plupart des guides alimentaires et des nutritionnistes à travers le monde nous recommandent de consommer 2 portions de poisson par semaine, surtout les poissons gras à cause de leur teneur en oméga-3. Mais on sait que la grande majorité des espèces marines commerciales sont surexploitées. Alors comment pouvons nous agir lorsque nous sommes à la poissonnerie pour favoriser la pêche écoresponsable?
Voici 5 conseils pour vous aider à bien choisir des poissons de façon respectueuse de l’environnement, valorisant la pêche durable.
D’abord il faut éviter les espèces plus menacées, comme le thon rouge, le requin et les grands prédateurs. Ensuite tâchez de varier vos choix afin d’éviter l’épuisement des stocks d’une même espèce et découvrez d’autres poissons que les sempiternels saumon et truite. La prochaine fois privilégiez plutôt les poissons de petite taille, qui se reproduisent en grand nombre, grandissent rapidement, contiennent moins de contaminants et sont souvent moins dispendieux. Essayez donc les sardines, les anchois, le maquereau ou le hareng, qui, de plus, sont riches en oméga-3.
Certains types de pêche sont plus destructifs que d’autres. Il faut éviter surtout la palangre, qui consiste à gratter le fond en détruisant tout au passage et la pêche au chalut de fond, qui traîne d’énormes filets attrapant au passage beaucoup de «prises accessoires», c’est-à-dire indésirables. De façon générale, il faut privilégier surtout les poissons pêchés à la ligne, issues de la pêche artisanale locale. Comment peut-on connaître le mode de pêche? En le demandant à votre poissonnier. De cette façon vous pourrez aussi l’influencer à se tourner de plus en plus vers des poissons issus d’une pêche durable.
Inutile de manger un poisson qui a fait le tour du monde! Au Québec, le site web du MAPAQ Pêchés ici, mangés ici donne un calendrier de ce qui est pêché dans la province. En France l’association Pleine Mer publie une carte interactive qui montre où acheter votre poisson en direct aux pêcheurs locaux.
On pourrait penser que sélectionner des produits issus de l’aquaculture serait une bonne idée, mais encore une fois, tout dépend des pratiques d’élevage. En grande majorité, l’aquaculture au Canada et en France sont pratiquées de façon responsable, mais il faut se méfier des poissons élevés dans des pays qui ont des pratiques d’élevage peu encadrées. Ces poissons et fruits de mer sont souvent offerts à très bas prix.
Pour faciliter votre choix, repérez les logos de certification MSC (Marine Stewardship Council) et ASC (Aquaculture Stewardship Council). Le premier s’occupe de la pêche durable, tandis que le deuxième certifie les produits d’aquaculture. Ces logos sont apposés autant sur les poissons frais que surgelés ou en conserve.
Au Canada les consommateurs peuvent choisir des produits de la mer respectueux de l’environnement certifiés par Ocean Wise, un programme de conservation des ressources créé par l’aquarium de Vancouver.
Finalement, j’espère que vous êtes conscient maintenant que vous pouvez avoir un impact réel sur la santé des océans en favorisant l’industrie de la pêche écoresponsable. Pensez-y la prochaine fois que vous serez chez votre poissonnier.
La pêche au palangre
Bonjour Bernard, Il faut l’éviter.
Bonjour, nous avons un nouveau et on veux lui donner des produits des qualités. On achète nos produits biologiques, mais au niveau des poissonnerie on n’a pas trouvé une qui a une certification qui nous garantie que les produits et « bon ». Avez des recommandations de poissonnerie ou d’endroit où on peut se procurer des poisson de grande qualité?
Merci de votre aide!
Bonjour Manu,
Les logos mentionnés dans l’article sont très répandus. Cherchez-les dans la section poissonnerie de votre supermarché.