La satiété

26 février, 2015

Vous l’avez lu dans l’article La faim, il est important de manger lorsque vous avez faim, mais il est aussi important de réapprendre à arrêter de manger lorsque l’on n’a plus faim (que l’on a atteint la satiété).

Pour beaucoup de gens, cela est très difficile et c’est ce qui, avec le temps, leur a fait prendre du poids. Il est effectivement plus difficile de s’arrêter à satiété, ce «signal» étant beaucoup plus subtil que la faim. Je dis «signal», mais en fait il s’agit davantage d’une sensation que d’un signal. La satiété étant la disparition de la faim.

SOSCuisine/autopromo_healthy_fr
C’est votre cerveau qui vous envoie le message de la satiété, après que l’estomac ait informé votre tête de l’arrivée de la nourriture et que les hormones de digestion et les intestins aient confirmé la quantité reçue. Vos sens (goût et odorat, entre autres) contribuent aussi à cette sensation de plénitude, car lorsqu’ils sont satisfaits ils envoient à votre cerveau un message indiquant qu’ils ont eux ce qu’ils voulaient.

Vous avez donc une satiété digestive et une satiété des sens qui se coordonnent pour vous dire que vous avez reçu assez de nutriments pour l’instant et que vous pouvez arrêter de manger. La satiété ne correspond pas au «trop plein» qui vous donne envie de dormir après un repas. À ce stade, vous avez dépassé la quantité dont votre corps avait besoin. À satiété, vous devriez vous sentir léger mais satisfait et être capable de bouger sans inconfort.

Récemment, une cliente m’a expliqué la façon dont elle ressentait la satiété en la comparant à la façon dont un ballon se gonfle, et puisqu’une image vaut mille mots, j’ai cru bon de vous le partager. Au départ, le ballon est vide (ou presque), puis si on souffle afin de le remplir, il y a un stade où il commence à se distendre pour prendre de l’expansion. Ensuite, il se distend de plus en plus jusqu’à former un gros ballon.

balloon

Beaucoup de gens se remplissent l’estomac de façon comparable à comment on souffle un «gros ballon», mais en fait, la satiété se trouve justement à la limite où le ballon (estomac) commence à se distendre, juste avant de commencer à s’étirer et à pâlir (le ballon, bien entendu!).

Cette semaine, tentez de ralentir la vitesse à laquelle vous mangez pour vous aider à ressentir la satiété. Ne vous découragez pas, il se peut que vous n’arriviez pas pour l’instant à ressentir quoi que ce soit, mais soyez attentifs tout en mangeant plus lentement et ce sera déjà un bon début.

Plusieurs facteurs interfèrent avec la satiété et nous empêchent de l’écouter. L’éducation qui nous a appris à terminer son assiette pour avoir du dessert, les émotions, le fait d’être affamé, pour en nommer que quelques-uns, sont des exemples, et c’est justement ce que je vous propose de travailler en consultation individuelle afin d’enclencher le processus naturel qui vous permet de retrouver votre poids.

Auteur

Marjolaine Mercier
Marjolaine détient baccalauréat en nutrition (Université Laval), un certificat en psychologie (UQAM) ainsi qu'une formation en Gestalt-thérapie (IQGT). Elle complète actuellement un certificat sur l'alimentation végétale (Cornell University). Elle est la fondatrice des Cliniques M Nutrition sur la Rive-Sud de Montréal en plus d'être co-auteur du livre 'Ménager la chèvre et manger le chou" (mars 2018). En consultation individuelle comme en conférence, son dynamisme saura vous motiver!

Un commentaire à “La satiété”

13 août, 2015 Milna dit:

Votre billet très instructif, l’utile est la cause du bien-être, la cause du bien.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site web utilise des témoins (cookies) pour offrir la meilleure expérience utilisateur et assurer une bonne performance, la communication avec les réseaux sociaux ou l'affichage de publicités. En cliquant sur «ACCEPTER», vous consentez à l'utilisation des témoins conformément à notre politique de confidentialité.