Autrefois, en Italie, la soupe de poisson était un plat des plus pauvres, car elle était préparée avec les poissons de moindre qualité, ou même abîmés, que les pêcheurs n’avaient pas réussi à vendre au marché.
Chaque village de bord de mer possède encore aujourd’hui sa propre recette, différente de celle du village voisin, tout en utilisant à peu près toujours les mêmes ingrédients: Poissons, bien sûr, mais aussi fruits de mer, ail, oignon, sauce tomate ou tomates en dés et du persil. On accompagne toujours avec du pain grillé, sur lequel on peut frotter une gousse d’ail. En Sicile, le pain est souvent remplacé par du couscous, en souvenir de la longue présence arabe dans cette île. La fraicheur de la matière première est évidemment de mise pour un bon résultat.
La recette que je vous propose ici est très simplifiée par rapport à celles qu’on déguste en Italie, car elle n’utilise que deux types de fruits de mer et un seul poisson, en filet au lieu d’entier. Elle a donc aussi l’avantage d’être sans arêtes et facile à manger. Buon appetito!
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 13 avril 2013
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