Découvertes gustatives au Costa Rica

24 avril, 2020 , , ,

Si je vous dis: Gallo Pinto ou Casado est-ce que cela vous dit quelque chose? Ce sont de délicieuses recettes typiques du Costa Rica. Quel plaisir de découvrir les plats et les saveurs d’un pays que l’on visite! Aujourd’hui je suis ravie de partager avec vous mes principales découvertes, notamment gustatives, faites au Costa Rica, plus précisément dans le sud de la péninsule de Nicoya et à Monteverde.

Découverte gustative numéro 1: Le Casado

En plus d’être un plat typique délicieux, il est également abordable et sait combler les gros appétits. Un trio parfait! Il est généralement constitué de riz, haricots noirs, banane plantain frit, salade (pouvant être constitué de radis, tomate, salade verte, chou…) et une protéine animale (poulet, poisson, boeuf ou porc). On peut aussi y voir de l’avocat ou du guacamole ainsi que des coeurs de palmiers.
Casado signifie marié en espagnol. Pourquoi ce nom? Rien n’est moins sûr mais il semblerait que ce plat soit celui que les femmes mariées préparaient pour leur époux. En tout cas, le mariage entre ces aliments en fait une réussite.

Découverte gustative numéro 2: le Gallo Pinto

Son nom porte à croire qu’il contient du poulet (gallo = coq) mais ce n’est pas le cas. Il s’agit simplement d’un plat composé de riz mélangé avec des haricots noirs et de la sauce Lizano (très populaire au Costa Rica, sauce composée d’épices, oignon, carotte, chou-fleur, concombre et sucre).

Notez que les variantes sont très nombreuses tout dépendant de la région où vous vous trouvez mais aussi selon les familles. La provenance d’origine de ce plat n’est pas claire Nicaragua ou Costa Rica, difficile d’en être certain.
Le gallo pinto est un excellent dépanneur, vous en trouverez facilement dans les petits restaurants de bord de rue aussi bien que dans les restaurants de luxe sans oublier qu’il est tellement populaire que vous en trouverez même chez McDonald.

Découverte gustative numéro 3: Le Cascara

Ce mot ne risque pas de vous dire grand chose et pourtant c’est une découverte à faire. Le cascara, ou infusion de cerise à café, a été une belle découverte. Il s’agit d’un breuvage encore très rare sur nos étalages mais je ne doute pas de sa popularité dans un futur proche. Le cascara n’est rien d’autre que le déchet de la production de café. Dans le fruit nommé cerise, seul le grain de café est utilisé, la peau, la parche et la pulpe servent le plus souvent de compost. Dommage quand on sait que séché et infusé dans de l’eau chaude, il fait une délicieuse boisson riche en antioxydant et au goût légèrement sucré bien particulier.

Si vous désirez en savoir plus je vous invite à lire cet article et celui-ci.

J’ai fait cette découverte à Monteverde grâce à Christopher, qui a repris l’exploitation familiale et produit du café 100% biologique en utilisant les concepts de la permaculture. Je vous invite à découvrir ce passionné sur Instagram.

Enfin la dernière découverte surprenante: La malbouffe

Je désirais aborder un sujet qui m’a marqué lors de ce voyage. En descendant de l’avion je me voyais déjà déguster un ananas des plus juteux et sucrés mais j’ai vite déchanté. La première nuit, je l’ai passé dans un petit village près de la mer. Je me rends au supermarché pour trouver de quoi manger et là pas un fruit ni un légume mais un vaste choix de chips, biscuits et sodas en tout genre.

Il est très facile de mal manger au Costa Rica, comme ailleurs. La malbouffe et les divers problèmes de santé que ce type d’alimentation occasionne est un véritable problème mondial. Pour information, selon les données de l’Organisation mondiale de la Santé de 2016, 26% de la population adulte du Costa Rica était obèse dont 21% des hommes et 30 % des femmes. Ces chiffres ont doublé en moins de 16 ans et sont loins de s’améliorer.

On ne le dira jamais assez, il est plus important que jamais de se reconnecter avec nos sensations de faim et de satiété, d’apprendre à mieux manger et surtout passer du temps dans nos cuisines pour préparer de bons petits plats à partager en famille, si possible.

Auteur

Jennifer Morzier
Jennifer est nutritionniste diplômée de l’Université de Montréal depuis décembre 2018 et membre de l’Ordre des diététistes-nutritionnistes du Québec (ODNQ). Elle est convaincue que la qualité de nos choix alimentaires a un impact direct sur notre santé et notre niveau d’énergie. Son objectif ? Aider à améliorer la qualité de ce que l’on met dans nos assiettes, c’est donc tout naturellement qu’elle allie ses efforts à ceux de l’équipe de SOSCuisine.

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