Le gingembre est une plante tropicale vivace utilisée depuis plus de 5 000 ans en médecine traditionnelle ainsi que dans plusieurs cuisines asiatiques. C’est le rhyzome (tige souterraine) du gingembre que l’on utilise, frais ou séché.
À l’état frais, on l’ajoute râpé ou haché à toutes sortes de mets pour en relever le goût. Séché et moulu, on l’emploie dans des pâtisseries, confiseries et poudings. En fait, quand le pain d’épices fut inventé, vers le seizième siècle en Europe, il contenait toujours du gingembre, dont le goût prononcé permettait de masquer le goût souvent rance de la farine!
De nos jours, on a découvert au gingembre une forte activité antioxydante, qui serait augmentée lorsqu’on le consomme avec de l’ail et de l’oignon. N’hésitons donc pas à ajouter du gingembre à des plats sautés, des caris, des ragoûts à l’orientale et des plats de poisson, comme je vous suggère cette semaine.
Pour la conservation, voici mon truc: je garde le gingembre enveloppé dans une feuille de plastique au congélateur. Il suffit de le sortir au besoin, de le râper tandis qu’il est encore gelé et le remettre tout de suite au congélateur pour éviter qu’il devienne mou.
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 3 octobre 2009.
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